Catégorie : Décrypter – Écologie
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S’opposer à la chasse et à la corrida, est-ce un truc de bourgeois citadin ?
Dans un entretien mené par Eugénie Bastié pour le journal Le Figaro, le philosophe d’inspiration marxiste et orwellienne Jean-Claude Michéa dénonce “la vision Walt Disney de l’animalité” qu’auraient les “habitants des métropoles” et qui se traduirait par leur hostilité à la chasse et à la corrida. Il fait même de la proposition de loi d’interdiction de…
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La planète crame, ils bronzent
Il se pourrait bien que l’été 2022 ait marqué un tournant : celui d’une prise de conscience plus généralisée du lien entre capitalisme et réchauffement climatique. La cause en est que les conséquences du dérèglement deviennent extrêmement perceptibles, ses effets plus directs et massifs. La dégradation concrète de nos modes de vie, qui annonce des…
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La lutte des classes écologique
En Inde, des dizaines d’oiseaux tombent du ciel, déshydratés, et tout le monde s’en fout. Cet article pourrait s’arrêter là, devenir un tweet inspiré et inspirant ou l’extrait d’une chanson d’un artiste engagé. La déploration du drame climatique est devenu un lieu commun de notre vie médiatique, une phrase clichée pour invité.e de l’émission Quotidien,…
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Comment l’écologie bourgeoise détruit la planète
Dans sa jolie maison d’une banlieue cossue situé à quelques encablures de Bordeaux, Sandrine*, médecin spécialiste, explique fièrement à ses invités, dont moi, qu’à partir de juillet 2018, le papier essuie-tout (plus connu sous le nom de “Sopalin”) n’a plus droit de cité sous son toit. « Ici, on pense à la planète ! »,…
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Du TGV Ouigo aux meubles But, le capitalisme organise la laideur et la nullité
J’ai pris cette photo dans un « Ouigo », le TGV « low cost » de la SNCF : 75 euros pour un Poitiers-Paris, quand même, mais il m’en aurait coûté 100 dans un « InOui », le TGV « premium » de cette entreprise dont on oublie parfois qu’elle est toujours publique. Qui est le marketeux qui a pondu une telle horreur…
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Recueillir les larmes, en ignorer les causes : le traitement médiatique pourri du malheur agricole
En septembre dernier, la sortie du film « Au nom de la terre » jetait une lumière crue, “forte” (La Voix du Nord), “poignante et réaliste” (Le Figaro) sur le monde agricole “réel, et ses souffrances” (Marianne). Son succès en salle a montré que la population française était touchée et en empathie avec les difficultés de celles…